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Friday, December 19, 2025

Balkans contre Maghreb - statut des femmes et des personnes LGBTQ+

 J'adore faire du shopping avec mon amie serbe Slavica. Nous sommes nées dans le même pays – l'ancienne Yougoslavie – mais nous sommes maintenant originaires de deux pays, elle de Bosnie et moi de Croatie. Nous aimons toutes les deux regarder les dernières cris de la mode. Un des articles actuellement populaires – le pantalon dit "ballon" – ne trouvera pas sa place dans nos garde-robes. Pourquoi? Nous avons immédiatement associé ce pantalon ample, aux jambes larges et resserrées autour de les chevilles, aux dimije, un vêtement porté par les femmes musulmanes dans les zones rurales de Bosnie. Slavica en a vu plus que moi en Bosnie, mais les femmes portant des dimije colorées, et des chemises à manches longues avec une courte veste sans manches appelée yelek, étaient souvent vues dans des villes en Croatie, où elles venaient vendre leurs marchandises et faire leurs achats. Mais on a appris des dimije principalement grâce aux spectacles de danses folkloriques fréquemment organisés et diffusés à la télévision.

Danseuses de folkloriques yougoslaves vêtues de costumes traditionnels de Bosnie

En Yougoslavie communiste, le gouvernement et les organisations culturelles promouvaient activement la diversité culturelle du pays et le principe de "bratstvo i jedinstvo” (fraternité et unité). La Bosnie et le Kosovo (qui faisaient alors partie de la République de Serbie) abritaient les plus grandes communautés musulmanes, tandis que dans d'autres régions, les musulmans étaient minoritaires et avaient tendance à s'intégrer à la population locale. Dans des villes comme Zagreb et Belgrade, les musulmans étaient généralement aisés et bien éduqués. Beaucoup d’eux étaient aussi riches que les hommes au pouvoir, car ils géraient des petites entreprises et des ateliers d'artisanat florissants, tandis que la population générale vivait avec des salaires modestes.

L'expression populaire qui tournait en dérision la prétendue égalité était : “Certains sont plus égaux que d’autres." Mais bonne éducation était accessible à tous, et j'ai réalisé plus tard que la notre était bien meilleure que dans de nombreux pays occidentaux. Le problème était qu'après avoir terminé les études, il était impossible de trouver un emploi sans avoir des relations avec des personnes influentes. C'est pourquoi de nombreux jeunes gens brillants et diplômés sont partis travailler en Allemagne et dans d'autres pays occidentaux.

Un changement apporté par le communisme en Yougoslavie comme au Maghreb, fut l'évolution du rôle des femmes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses femmes en Yougoslavie se sont jointes à la résistance partisane contre l'invasion allemande et le fascisme. Uniformées et armées, elles se sont battus côte à côte avec les hommes, partageant tout sur un pied d'égalité, y compris les logements. Après la guerre, le pays ravagé avait besoin de reconstruction et, faute de moyens financiers, le parti communiste a fait appel aux jeunes pour participer à des “actions de travail” volontaire. L'hébergement sous tente et soins un ciel clair a rapproché jeunes hommes et jeunes femmes, et si le travail par jour était contrôlé, la vie nocturne ne l'était pas. La révolution sexuelle qui s’est propagé sur le monde occidental dans les années 60 était déjà bien installée dans les grandes villes de Yougoslavie. Cela a crée un fossé entre les parents, attachés aux valeurs morales d'avant-guerre, et leurs enfants nés après la guerre. Ma mère a grandi dans une petite ville où une jeune fille ne pouvait pas être vue dans la rue après 20h sans être accompagnée d'un parent. J'étais une jeune fille d’époque où ma génération sortait dans les cafés et les discothèques à 20h. Pour moi, être isolée à la maison pendant que mes amies s'amusaient dehors était traumatisant et j'ai commencé à me rebeller. Les disputes avec ma mère se sont transformées en une guerre de haine et de ressentiment. J'ai quitté la maison dès que j'ai trouvé un emploi qui me permettait de couvrir mes besoins, avant même d'obtenir mon diplôme universitaire.


Femmes partisanes de Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale

La sexualité était rarement discutée à la maison, mais quelques notions de base étaient enseignées en cours de biologie au lycée. Lorsque les premiers tampons sont apparus, mes meilleures amies et moi – les influenceuses de l'époque – avons été parmi les premières à adopter cette innovation pratique, mais nous n'avions aucune idée de comment les utiliser. Nous avons finalement trouvé la solution lors d'une réunion chez l'une d'entre nous, devant un grand miroir.  Dans des villes comme Zagreb et Belgrade, les filles commençaient à avoir des relations sexuelles avant de se marier. Au lycée, on s'attendait à ce que les filles qui avaient un petit ami soient sexuellement actives. L'arrivée de la pilule contraceptive a grandement facilité les choses. En cas de problème, l'avortement était gratuit et accessible. Même si le consentement parental était théoriquement requis, il était toujours possible de l’éviter parce que personne ne voulait abandonner la jeune fille en difficulté. Au Maghreb, les revolutions et mouvements contre colonialisme n’ont pas apporté les mêmes libertés sexuelles. Comme on a vu dan le film tunisien La belle et la meute, un couple non marié risquait d’être ârrêté s’il était trouvé seul le soir. 

En Yougoslavie, la liberté de religion était garantie, mais les églises étaient généralement vides et les mosquées et les synagogues étaient considérées comme des monuments historiques plutôt que comme des lieux de culte. Les jeunes ne croyaient ni au communisme ni à la religion. Outre l'éducation gratuite, l'absence d'influence religieuse contribuait à maintenir une certaine unité parmi les jeunes. Chacun pouvait fréquenter qui on voulait s'il tombait amoureux. Mais si, à l'époque, il me semblait qu'il n'y avait aucune restriction quant au choix du partenaire, j'ai réalisé bien des années plus tard que de nombreuses belles histoires d'amour que je connaissais se terminaient par le mariage de l'homme avec une femme de sa propre origine ethnique et religieuse. Autre phénomène: les jeunes hommes qui aimaient les filles à la mode et libres retournaient souvent dans leur village natal pour épouser une jeune femme dont la virginité était garantie. La différence entre la culture rurale et la culture urbaine était encore très marquée à cette époque. Il me semble qu’au Maghreb il y avait aussi une difference même si c'était contraire: les femmes en ville portait le voile en dehors, mais pas les femmes en milieu rural. 

Le conflit sanglant de 1995 dans les Balkans a choqué le monde entier, y compris moi-même, mais seulement parce que nous avions ignoré les signes avant-coureurs. Par example: au milieu des années 70, j’ai sorti avec un ami qui à la fin du rendez-vous m’a dit qu'il ne serait pas heureux tant que les Croates n'auraient pas besoin d'un passeport pour voyager en Serbie. Je le trouvais complètement fou car je ne savais pas qu'il n'était pas un cas exceptionnel. La désintégration de la Yougoslavie 20 ans plus tard a conduit à un conflit sauvage, particulièrement violent en Bosnie où la population était la plus diverse. Comme le monde a appris, les forces paramilitaires serbes de Bosnie ont massacré des milliers d'hommes musulmans, mais ce qui est peut-être moins connu, c'est que les Serbes en Bosnie ont mis en place des camps de viol. Des femmes non-serbe y étaient retenues prisonnières pour servir les insurgés armés. Elles ne leur donnait aucune protection contraceptive, car il y avait des Serbes qui souhaitaient accroître leur population en Bosnie. La plupart des femmes violées étaient musulmanes, mais leur nationalité importait peu car, selon certaines traditions balkaniques, l'enfant prend la nationalité du père. La femme serve seulement comme un réceptacle pour porter le foetus. Les femmes révolutionnaires au Maghreb ont été emprisonnées et torturées dans des décennies plus tôt mais pas pour leur appartenance ethnique et pas en si grand nombre. Les activistes comme algérienne Djamila Boupacha et marocaine Fatna El Bouih sont été soumis a la torture et viol pour leurs activités contre les autorités, considérées comme masculines.

Dans la Croatie, nouvellement indépendante depuis 1992, l'influence religieuse a apporté un certain recul pour les femmes. Ce revers a été relativement bref, car les femmes croates se sont levées et quand le pays a entré dans l'Union européenne en 2013, la Croatie a dû se conformer aux normes européennes. Cependant, un changement a eu lieu dans les domaines sociaux et familials. L'avortement qui était presque une forme de contraception dans ma jeunesse, est aujourd’hui mal vu. La promiscuité sexuelle et l'infidélité conjugale, si courantes et ouverts pendant ma jeunesse, sont aujourd'hui beaucoup moins visibles.  

Mais, alors qu'autrefois les femmes victimes de viols et de violences conjugal avaient peu ou pas de protection, car elles étaient stigmatisées si elles osaient parler, il existe désormais des associations qui offrent un refuge aux femmes victimes de violences et les encouragent à témoigner. Si les autorités croates ne parviennent pas à protéger les victimes, celles-ci peuvent saisir les instances européennes, même si peu de victimes ont la volonté et les ressources nécessaires pour le faire. Les personnes LGBTQ+ bénéficient également du soutien d'organisations dédiées. Dans des villes comme Zagreb, encore relativement petites avec une population de moins d'un million d'habitants, les personnes LGBTQ+, qui cachaient auparavant leur orientation sexuelle et menaient parfois une vie hétérosexuelle par crainte de l'ostracisme familial ou social, sont désormais plus ouvertes. Cependant, les opérations de changement de sexe sont fortement condamnées par l'Église et, par conséquence, par la société.

Il semblerait que, comparée au Maghreb, la Croatie aujourd’hui est un pays où l'égalité des droits humains est respectée et où les femmes bénéficient d'une meilleure protection. L'égalité des genres, promue depuis l'ère communiste a permis aux femmes à devenir scientifiques, universitaires, artistes de renom et politiciennes. La Croatie a eu sa première femme présidente, Kolinda Grabar-Kitarović (2015-2020). L’ancienne première ministre serbe et actuelle présidente de l'Assemblée nationale, Ana Brnabić, est ouvertement lesbienne, ce qui était impensable il y a encore quelques décennies. 

Pourtant les véritables moteurs du progrès en matière de droits des femmes dans les anciennes républiques yougoslaves sont les femmes journalistes et écrivaines, pas les politiciennes. Même sous le communisme, les femmes journalistes figuraient parmi les critiques les plus virulentes du gouvernement et des problèmes de société. Le nombre croissant de femmes journalistes ces dernières décennies s'est concentré sur les questions féminines, notamment les violences conjugales et le rôle des femmes dans la société. La sexualité et la nudité – masculine et féminine – étaient déjà courantes dans les médias et au cinéma depuis les années 1960, contrairement au Maghreb.

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La couverture de l'ancien magazine yougoslave Start

Les partis de gauche au Maghreb, comme les communistes en Yougoslavie, avaient promu les droits des femmes car ils avaient besoin de leurs soutien pendant les mouvements révolutionnaires. Après la victoire, les femmes du Maghreb ont souvent perdu des libertés acquises pendant les batailles.  En Croatie, la montée du nationalisme et de pouvoir de l’église dès son independence a causé un revers pour les femmes croates aussi, mais d'autres facteurs – tels que la liberté de la presse, l'égalité d'éducation pour les filles et les garçons et la proximité de l'Europe occidentale, de plus en plus laïque, ont permis aux femmes de retrouver leurs droits.

L'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont produit des grands auteurs, intellectuels et militants qui défendent les droits des femmes et des personnes LGBTQ+. Si les féministes aujourd’hui peuvent s'exprimer plus ouvertement, comme par example Zainab Fasiki qui a publié son band dessiné sur la sexualité feminine à Casablanca, l’activisme LGBTQ+ n’est pas accepté et se déroule généralement dans la clandestinité ou dans la diaspora. L'écrivain et cinéaste marocain Abdellah Taïa a écrit sur son expérience douloureuse d'homosexuel au Maroc en France. Les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont interdites par la loi au pays du Maghreb. Pourtant, avec la diffusion des médias numeriqués, il devient de plus en plus difficile d'empêcher la circulation de l'information. On effet, le magazine marocain TelQuel a publié en 2006 un article sur la vie de Taïa et son experience de homosexuel. Comme par tout le monde, les forces conservatrices réagissent contre progrès de ce type. Savoir comme les luttes de se genre ont réussi dans autres pays peut inspirer les activistes du Maghreb à progresser, même modestement, vers plus d’égalité.

Le progrès depends toujours du people de ces pays. Donc, les militants locaux jouent un rôle crucial dans la promotion de la presse libre, l’égalité d'education pour tous et la protection du droit d’homme de n'importe quel sexe.  Les autorités religieuses at le gouvernement doivent reconnaître que la pleine participation des femmes et de LGBTQ+ dans tous les domaines de la vie est essentielle pour le progrès d'un pays. Leur lois doivent assurer une protection pour chaqun.  Le monde doit surveiller l'application de ces lois parce que les examples du Maghreb et de l’ancient Yougoslavie démontrent que les minorités sexuelles et ethniques peuvent à tout moment perdre les droits et protections qu’ils ont acquis au prix de grads efforts.

Sunday, January 17, 2021

Minorities Dominate Upcoming Opera Seasons

 Minorities Feature Prominently in Upcoming New Operas

Contemporary operas can be an ordeal to sit through. Composers are pressured to offer some new and groundbreaking concept, which usually means hard-to-like music, black-and-white scenography, and absolute absence of tradition. Melody is anathema. A few years ago, I came to Jake Heggie’s Dead Man Walking at the Washington National Opera almost directly from the world premiere of La Ciudad de las Mentiras (City of Lies) in Madrid. While Heggie’s opera leaned toward traditional, Elena Mendoza’s opus at Teatro Real in Spain’s capital, bore all the characteristics of a modern work.

 

 

La Ciudad de las Mentiras, Teatro Real, Madrid, 2017, photo: Z. Hoke


 

Mendoza used four stories by Juan Carlos Onetti to explore theatrical and perhaps some musical possibilities, but her sopranos, tenors and baritones never sang. They recited lines from the stories so intertwined that only those familiar with Onetti's work could hope to understand what was going on. The English language surtitles kept the uninitiated out of a complete fog, and a written introduction gave some clarification, but I had to agree with a co-spectator who argued that if a work of art needs so much explanation, it is not a good work of art. If Mendoza's singers did not sing, neither did the musicians played much music. At one point a man appeared on the stage with an accordion only to tap his hand on it a couple of times. An actor portraying a bartender scratched a metal tray with a knife, a piano player hit the keyboard a couple of times and the orchestra produced some "atmospheric" sound, sort of like a distant wind howling. Overall, it was an interesting, innovative stage production, but it was not what an average person would call an opera. 

 

That word typically conjures images of Figaro, Carmen or Violetta singing their hearts out in melodies most opera lovers can hum in the shower. We usually think of opera as a dramatic or comic story related through song and instrumental music. It consists of melodic arias that express a character’s feelings, and spoken or almost spoken recitativi, which move the action forward. Of course, today, if you google the word “opera”, you may come across information about a browser for Android devices.

 

Many modern operas veer away from the standard structure. In September of last year, the historic Bavarian State opera in Munich, Germany, premiered a new music-theater work 7 Deaths of Maria Callas by controversial performance icon Marina Abramović. The New York-based artists is perhaps best known for her 2010 MoMA performance The Artists Is Present, in which she sat at a table speechless while long lines of visitors waited to sit across her and watch her expressions. 

7 Deaths of Maria Callas was presented as an opera. It featured seven arias Callas was most famous for, such as Vissi d’arte and Un bel di  sung by various sopranos, while Abramović, occasionally joined by actor Willem Dafoe, recited her own narratives. Music by composer Marko Nikodijević accompanied her recitatives and video projections, which showed Abramović being strangled by snakes or die in some other torturous manner. 

For a classical opera fan, the one-hour performance was an outrage as was Abramovic’s claim that she and Callas have a lot in common. But perhaps more importantly, Abramović’s latest opus was an homage to a great soprano that some of performance art fans may not have been interested in.  Similarly, the television series Lovecraft Country features an episode based on the 1921 Tulsa massacre that is accompanied by operatic music at the request of composer Laura Karpman. The soundtrack ends in a requiem. 

 

Belgian composer Jean-Luc Fafchamps opened the 2020 season at the La Monnaie opera house in Brussels with a “pop requiem” Is This the End?  Éric Brucher's libretto focuses on a woman caught in a twilight zone between life and death. There, she meets other people in a kind of transitional state between this world and the next.  The staging by Ingrid von Wantoch Rekowski contrasts the live action on stage with film sequences shot inside the theatre and then integrated into the live performance. But the piece is conceived for watching from home.

 

Fans of the traditional music theater may wonder why we even call some of these modern pieces of theater “opera.” But we should be reminded that in Italian, opera means work, labor or opus. Operaio is a worker or laborer. So the word opera is not restricted to the kind of music performances with which it is most often associated.

 

The new works we sometimes dismiss too quickly actually bode well for the future of the opera. Their creators acknowledge and often build on the timeless masterpieces and pay homage to old masters. 


Let’s look at some of the novelties in the pipeline for the upcoming opera seasons. 

 

In the United States, hopes are high that the Metropolitan Opera will be able to re-open on September 27 and make history by staging its first ever opera created by an African American composer and an African American librettist. Terence Blanchard’s Fire Shut Up in My Bones with a libretto by Kasi Lemmons, is based on the memoir by Charles M. Blow and will star Angel Blue, Latonia Moore, and Will Liverman.

 

The Met will premiere two other operas in its new season: Matthew Aucoin’s Eurydice, starring Erin Morley in the title role, and Brett Dean’s Hamlet, with Allan Clayton portraying the tortured Danish prince. 

 

Cincinnati Opera’s ambitious plan for the next season includes two world premieres: Fierce by William Menefield and Castor and Patience by Gregory SpearsFierce focuses on four teenage girls who struggle to adjust to school, family, and friendship, and follows their journeys toward empowerment. In their college essays, one mourns the loss of a special friend. Another one hides behind her popularity. The third feels oppressed by her parents’ expectations. And the last one struggles with a troubled home life. Despite the chorus of trolls that taunts them, the girls unite in their fight against adversity. The libretto is inspired by life stories of real Cincinnati-area teenage girls.

Castor and Patience is centered on two cousins from an African American family who find themselves at odds over the fate of a historic parcel of land they have inherited in the American South. The opera probes historical obstacles to black land ownership in the United States. 

 

Spoleto Festival USA has commissioned a new opera by Grammy Award-Winner Rhiannon Giddens, inspired by a real-life character from the American South. Titled Omar, the opera is based on the autobiography of Omar Ibn Said – an enslaved African man from the Futa Toro region of present-day Senegal - who was brought to Charleston in 1807. Thirteen years later, Omar, a Muslim, converted to Christianity, but his manuscripts written in Arabic, especially his autobiographical essay, suggest that he remained faithful to Islam.  

 

Dayton Opera will present its first ever full-length opera premiere in its coming season. Finding Wright is a result of creative collaboration of four talented women: composer Laura Kaminsky,  librettist Andrea Fellows Fineberg, conductor Susanne Sheston and stage director Kathleen Clawson. In Finding Wright, 21st century Charlotte (Charlie) Tyler, a young, recently widowed, aerospace engineer and researcher learns about the extraordinary life of Katharine Wright, younger sister of flight pioneers Orville and Wilbur Wright. The Wrights siblings were born in Dayton, Ohio.


The Washington National Opera is planning to continue its new opera initiative as soon as the circumstances allow with a short work intended for all ages, titled Elephant & Piggie, based on the book I Really Like Slop! The music is by D.C.-based composer and 2021 Sphinx Medal of Excellence winner Carlos Simon. The libretto is by author and illustrator Mo Willems, who is the Kennedy Center’s first education artist-in-residence.  

Looking beyond 2021, we can expect to see an opera adaptation of Michael Cunningham’s Pulitzer Prize-winning novel The Hours. The film adaptation featured Hollywood stars Meryl Streep and Nicole Kidman.  Co-commissioned by the Metropolitan Opera and the Philadelphia Orchestra, the opera by composer Kevin Puts will bring back star soprano Renee Fleming from her semi-retirement. Puts, whose opera Silent Night won the Pulitzer Prize in 2012 is collaborating on The Hours with librettist Greg Pierce. The staged premiere, also featuring Joyce DiDonato and Kelli O’Hara is slated for 2022. 

San Francisco Opera is likely to bring in a performance of the new Finnish opera Innocence in the near future. The work by composer Kaija Saariaho and novelist Sofi Oksanenis a co-production of the Festival d’Aix-en-Provence, the Finnish National Opera, the Royal Opera House in London, the Dutch National Opera, and the San Francisco Opera and is sung in nine languages: English, Finnish, Czech, Romanian, French, Swedish, German, Spanish and Greek.


Here is how Music Finland online describes the opera:  “Innocence takes place at a wedding in present-day Helsinki, Finland, with an international guest list. The groom is Finnish, the bride is Romanian, and the mother-in-law is French. But the groom’s family has a dark secret – ten years earlier, these characters were involved in a tragic event. When the events from long ago begin to unravel and the ghosts of the past revive their memories of the trauma, the family faces the question: where does the innocence end and guilt begins? 


Sounds bergmanesque and intriguing. 


Los Angeles Opera’s new season is highlighting a one-man opera by Pulitzer Prize-winning composer Du Yun. In the work titled In Our Daughter’s Eyes, baritone Nathan Gunn portrays a father struggling to become a man his daughter would be proud of. As a gift for his unborn daughter, he writes a diary documenting his journey to fatherhood.   

More new operas than ever are written by and about minorities. Just a few years ago the best that a female or African American composer could hope for was a performance at a smaller local theater. Now, the world’s most eminent opera houses are fighting to commission their best efforts and turn the spotlight on them. If successful, these works may change the world of opera in unexpected ways.